Et si aujourd'hui le monde était ...
Et si aujourd'hui le monde était un cauchemar. Oui, un terrible cauchemar, car ce matin, je suis parti de très bonne heure. Il faisait 4°c dehors, la voiture s'est réchauffée doucement comme moi, entre douche et rasage discret pour ne pas réveiller la maison.
Je fais une pose essence, et là deux femmes dans un belle Audi, l'une sort, blonde en manteau et pantalon. La seconde sort pour une cigarette, aussi en pantalon blanc, très moulant, très simplement avec un chemisier. Elle doit avoir chaud.
Je repart, je roule et entre bouchons et approche de Paris, j'e n'ai vu que des feux de voitures arrêtés, patientes ou impatientes comme moi. Puis les premières rues, des passantes, toutes en pantalon, souvent le jean, ce boudinage extrême des fessiers un peu ronds, qui dessert les courbes. Un parking, un sac, on court vers l'ascenseur, deux ! Elle et moi ! Un manteau, j'appuie sur le bouton et encore des talons cachés sous un pantalon gris. Bottes sûrement !
Rendez-vous, trois femmes, toutes en pantalons ! et finalement depuis ce matin, aucune dose de bonheur pour mon fétichisme. Je suis en plein business, mais rien ne filtre, pas un gramme de nylon.
Un cauchemar ! non, une réalité d'automne. Ah si entre les plateaux repas de la réunion interminable, apporté par un groom d'opérette, une pose pour jouer avec leurs blackberry, nouvelles consoles de jeux pour adultes consentants, rien !!! rien !
Ah si ! ce soir en sortant, une jupe bleue, celle d'une contractuelle qui s'occupait de mon pare-brise. Avec un collant chair, fade et triste dans la fin de journée, mais finalement, je lui ai souri. Elle a dû croire à une provocation, alors que c'était pour la remercier.
Il faut que je file pour l'installation du mondial de l'Auto.
Nylonement