Et si la beauté était une seconde peau ?

Et si la beauté était une seconde peau ?

En visitant un très joli jardin paysagé et les sculptures d'Antoine Bourdelle, dans le sud de la Seine-et-Marne, je me faisait apprivoiser par l'espace et les volumes. Bien différents de mes courbes préférées habituelles, mais en totale harmonie avec tous les bronzes de ce grand artiste, posés dans les 7000m2 du lieu. Un silence de campagne, avec croassement de corbeaux, passages de petits oiseaux variés, piaillement éternels du merle noir, toujours apeuré de tout et de rien.

Je me suis laissé piéger par les lieux, par la douceur du temps, par cette patine que j'aime tant voir s'user sous mes yeux. Un bronze, avec le vert-bleu du cuivre qui suinte et donne non pas des ombres, mais des couleurs dans des jeu de creux et de pleins superbes.

Il y avait d'autres recoins, mais avec des fleurs, des foisons de glaieuls sauvages, de petites marguerites de couleur, de petites tiges légères avec le vent qui ondulait avec une vague de pétales, un vrai jardin campagnard, de style anglais, une liberté maitrisée. Ceci m'a ramené à ce collant fleuri, lui aussi !

Les fleurs, sur vos courbes !

Nylonement