CERVIN un paradis de douceur ...
Je roulais récemment pour un déplacement, ces longues heures, non pas d'errance, mais de lignes infinies à 132 km/h avec le régulateur, la boîte automatique, le moteur électrique, le calme. Juste le temps qui tourne doucement, comme les kilomètres, surtout quand la route est quasi vide.
Je roulais, et je devrais avoir un système d'écriture par la parole, car souvent je peux perdre un peu de ce temps pour philosopher, pour refaire le passé, revoir le futur, ré-écrire le présent, et oublier la réalité.
Je pensais au paradis, au nirvana et autre valhalla. Le mien existait-il ? Comment serait-il ?
Et comme tout sujet incohérent, de pensées qui se chevauchant, je ne me suis dit que certains mythes croisaient des réalités. Cervin existait-il ?
Oui, ce pays merveilleux où chaque matin, des fées viennent avec leurs petites mains, leurs milles et unes aiguilles, pour créer des folles douceurs. Elles puisent dans un puit des fils de couleur, des noirs parfaits, des gris chatoyants, un blanc serein, des teintes chair au gré des rayons de soleil, et parfois une fleur donne du rouge, ou une autre couleur. Un pays merveilleux, avec de la fraîcheur et des elfes rieurs, un ruisseau de luxe pour porter les pochettes contenant les collants pliés, impeccables, prêt pour envelopper les jambes des autres fées : les Femmes.
Le bruit court qu'une fée, une perle grise coud les collants, oui car ils naissent comme deux bas, des jumeaux que l'on force à devenir siamois.
Mais ce pays magique existe-t-il ?
J'ai retrouvé des gravures récentes, mais je lance ma quête de cette vérité ...
Cervin, en route vers un mythe ou une réalité ?